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Louis Blériot.
L'année 2009.
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LE DEPART

 

  L’hélice est mise en marche et le moteur ronfle régulièrement.

 L’essai que Blériot tenait à faire avant la suprême tentative est terminé; il est alors  4h15 min.  

   A 4h41, l’aéroplane s’élève...

LA TRAVERSEE

 

… et franchit les dunes à 4h42, dépasse le contre torpilleur «Escopette»  qui filait à toute vapeur (vitesse : 25 nœuds).

   Il est maintenant 5h00 et il est à la moitié du détroit du Pas de Calais.

«Je suis content de mon appareil… Pendant dix minutes je suis  resté seul, isolé, perdu au milieu de la mer immense …                  

          Et  je fus heureux ...

L’ARRIVEE

 

… d’apercevoir une ligne grise … c’était la côte anglaise… mais je ne vois pas Douvres…».

    Il suit alors trois bateaux qui, sans doute, rentrent au port.

   «Je longe la falaise du nord au sud.

   Soudain, j’aperçois un homme qui agite désespérément  un drapeau tricolore… Le chassis se reçoit plutôt mal, l’hélice est endommagée, mais  ...

J’ai traversé La Manche!»

         La traversée de La Manche  a eu un écho extraordinaire dans le monde entier.

 

     Dans le premier mois qui a suivi la traversée, 30 appareils étaient déjà commandés. Cet enthousiasme est comparable à celui qu’ont rencontré les hommes qui ont marché sur la Lune.

      Louis Blériot est devenu ainsi un héros dans le monde entier.

 

     Son exploit marque le départ d’une « course folle » vers la performance du « plus lourd que l’air » à la fois dans sa propre entreprise, mais aussi dans celles des autres pionniers de l’aviation, Voisin, Caudron, Bloch, Farman et autres Potez...        Il marque aussi l’amorce du déclin des « plus légers que l’air » ...

     Bien que le Blériot XII fut conçu, Louis préféra prendre le XI qui avait déjà fait ses preuves ...

Le dimanche 25 juillet 1909